Le pouvoir du verdissement dans un environnement urbain ne se limite pas à une simple esthétique visuelle. Le principe est simple: un arbre que vous plantez en automne vous apportera à terme un rafraîchissement en été. Les mois d'octobre et de novembre ont donc été consacrés à la plantation d'arbres par de nombreuses organisations de protection de la nature et entreprises. Ce n'est pas pour rien que notre projet "Les arbres, c'est cool", dans le cadre duquel nous mesurons les effets rafraîchissants des arbres, en était à son dernier sprint. À quoi a donc ressemblé cette campagne de mesure? Et pouvons-nous déjà tirer des conclusions sur l'importance des arbres?

Pourquoi une telle campagne de mesure est-elle si importante?

Lors des étés chauds, l'abondance du pavage dans les zones urbaines contribue au stress thermique. En même temps, ce pavage provoque des inondations ou des submersions en cas de fortes pluies. La chaleur et l'eau n'ont donc littéralement nulle part où aller. En prenant des mesures d'adaptation au climat et en rendant l'environnement plus vert, il est possible d'abaisser la température des villes et d'améliorer la rétention de l'eau.

L'effet rafraîchissant et confortable d'un arbre est quelque chose que nous recherchons presque tous pendant les mois d'été. Que ce soit dans notre jardin, dans un parc voisin ou dans un espace naturel. Mais quelle est la différence de température entre un environnement pavé et une zone riche en arbres? “Le projet de participation citoyenne "Les arbres, c’est cool", soutenu par le fonds climatique de la ville d'Anvers, nous permet de quantifier l'impact grâce à des mesures efficaces effectuées à différents endroits. Mesurer, c'est savoir, et avec de telles preuves, nous pouvons justifier notre expérience et notre communication par des recherches et des conclusions", déclare Patrick Verdonck, chef de projet chez Antea Group et l'un des ambassadeurs du projet "Les arbres, c’est cool".
 

Comment avons-nous procédé?

Un aspect essentiel de notre étude consistait à effectuer des mesures en continu dans les jardins des participants. Ces mesures ont été effectuées au moyen de senseurs de l'Université d'Anvers, que les participants ont placés à la fois dans les arbres de leurs jardins et sur la façade avant. Ces senseurs ont été utilisés pour mesurer et stocker la température. Nous avons également placé des points de référence sur la Groenplaats et dans une rue secondaire de la Grote Markt, deux endroits qui ont peu de verdure aujourd'hui.

Tous les deux mois, tous ces senseurs ont été lus numériquement par nos ambassadeurs participants et les résultats ont été transmis à l'Université d'Anvers pour validation. En collaboration avec notre partenaire scientifique UA, nous avons transformé ces données en graphiques interprétables, en chiffres clairs et en une plateforme numérique pratique. Ce dashboard peut être consulté par les participants et sera finalisé pour un public plus large en 2024. "Les premiers chiffres et graphiques indiquent clairement que les arbres dans le jardin font vraiment la différence en termes de refroidissement", déclare Karl Clement, chef de projet chez Antea Group.

Cours de coopération avec les participants

Notre voyage a commencé par une soirée d'information à l'Eco House, où nous avons partagé l'importance de notre recherche de mesures avec tous les participants et les ambassadeurs du projet de participation citoyenne. Cette collaboration avec un total de 53 participants a été essentielle et a permis de renforcer les liens dans les quartiers, où les participants ont non seulement joué un rôle dans le processus, mais sont également devenus des ambassadeurs. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec notre équipe de projet pour rassembler les informations essentielles sur le projet sur le site web de l'UA, où un info-hub était également disponible pour répondre aux questions et aux commentaires des participants. Ce processus a permis d'obtenir des informations précieuses et de renforcer la précision de notre recherche.

Qu'attendons-nous de cette étude?

Bien que cette étude ne porte que sur un petit échantillon dans une seule ville, elle indique la valeur ajoutée des arbres dans nos villes. Dans un premier temps, nous espérons donc que notre méthodologie sera utilisée pour des recherches plus approfondies sur le stress thermique dans plusieurs villes. Nou ée. En outre, nous espérons naturellement que le projet inspirera et encouragera les citoyens à pla s considérons donc les résultats de l'étude comme un point de départ, et non comme un point d'arrivnter davantage d'arbres dans leurs jardins privés afin de contribuer au rafraîchissement de la ville.