Derrière les travaux publics que vous voyez dans le paysage urbain, il y a bien plus que des forages et des sondages. L'EIE et/ou le MOBER constituent un maillon important des grands projets de développement, et nos équipes y travaillent tous les jours. Dans l'épisode 2 de Tous Antean, nous sommes heureux de vous présenter deux consultants qui respirent la mobilité et jonglent avec les études d'impact.

À la rencontre d'Ines Damen et de Pieter Meewis

Cette semaine, nous aimerions vous présenter Ines Damen et Pieter Meewis, tous deux conseillers au sein de notre équipe Planification urbaine et mobilité. Ensemble, ils participent à la préparation des rapports d’évaluation des incidences environnementales et la mobilité (EIE et rapports d'effets sur la mobilité), toujours en collaboration avec les experts EIE reconnus au sein de notre organisation.

Tout d'abord, pouvez-vous expliquer brièvement ce que sont exactement un EIE et un rapport d'effets sur la mobilité?

Pieter:: Une EIE est une étude sur les effets possibles d'un projet ou d'un plan sur son environnement ou sur la santé humaine. Il existe une EIE de projet pour les particuliers (par exemple, la canalisation de Fluxys) et une EIE de plan pour les gouvernements (par exemple, pour un plan d'aménagement du territoire).

Ines: Dans un rapport d'effets sur la mobilité, nous faisons en fait la même chose, mais dans ce cas, nous n'examinons que les effets en termes de mobilité. L'obligation d'un rapport d'effets sur la mobilité dépend, entre autres, de la taille du projet, telle qu'elle est déterminée par la réglementation flamande. Pour les projets plus petits, un test de mobilité suffit, qui est une sorte de version allégée du rapport d'effets sur la mobilité.

Quelle est la durée habituelle d'une telle procédure?

Pieter: La durée d'un processus d'EIE varie selon les projets. Au niveau du projet, nous avons une EIE finale après environ 6 mois. Au niveau du plan, cela prend généralement un peu plus de temps. Cependant, il arrive que cela prenne 1 à 2 ans, en fonction de la complexité du projet.

Ines: Pour un rapport d'effets sur la mobilité, la durée est généralement un peu plus courte, mais cela dépend aussi de la complexité. Parfois, par exemple, des comptages doivent être effectués aux carrefours. Cela doit être fait à chaque fois pendant une période représentative, par exemple pendant l'année scolaire, ce qui peut avoir un impact sur la durée.

Quelle est la partie de votre travail que vous préférez?

Ines: Il est agréable d'alterner les grands et les petits projets où l'on travaille sur des choses concrètes comme proposer plus de parkings à vélos, par exemple. Les grands projets prennent beaucoup de temps et sont souvent plus complexes, tandis que les petits projets peuvent être réalisés plus rapidement. 

Pieter: Parfois, un projet plus complexe exige aussi une méthode de travail complètement différente, ce qui nous met davantage au défi et nous pousse à penser de manière plus créative. Cette variété dans le travail est agréable.

Votre emploi correspond-il à vos intérêts personnels?

Ines: La mobilité est une chose très tangible: partout où l'on va, on en est entouré. Ainsi, lorsque je me promène à pied ou à vélo avec des gens, je leur donne rapidement des informations utiles sur l'environnement (rires). Je suis également allée à Berlin avec mon groupe d'amis l'année dernière, spécialement en train de nuit, et c'est agréable de voir la mobilité durable à l'œuvre. En ce qui concerne le cadre de vie, j'ai aussi délibérément choisi un endroit où l'on peut tout faire à vélo, en transports publics ou en voiture partagée.

Pieter: Dès mon plus jeune âge, je me suis intéressé à l'environnement et à son évolution, tant au niveau de la nature que du comportement humain, de la technologie et des transports. Cela se reflète également entièrement dans mon travail. Lorsque je prends le train, je suis également très attentif au paysage qui se présente à moi et à l'évolution de l'environnement que je vois alors. Je suis même prêt à payer un peu plus cher pour un siège côté hublot dans un avion, afin de pouvoir profiter de la vue la plus intéressante (rires).

La dernière question s'adresse plus particulièrement aux jeunes en fin de scolarité: quelles sont les compétences requises pour rejoindre votre équipe?

Ines: J'ai étudié les sciences de la mobilité, mais c'est surtout sur le terrain que l'on apprend beaucoup. Cela fait maintenant trois ans que je travaille ici et je peux toujours compter sur les conseils et le travail d'équipe en cas de besoin. Comme pour la plupart des emplois, il faut aussi apprendre beaucoup après l'école. Les possibilités d'évolution sont nombreuses et on ne se contente pas de faire des tâches "ennuyeuses" pendant les premières années.

Pieter: : J'ai étudié la géographie, une discipline large qui correspond bien à une EIE en raison des nombreuses sous-disciplines. J'apprends beaucoup ici en peu de temps, et nous avons une équipe formidable sur laquelle on peut compter. L'ambiance est également bonne, ce qui est au moins aussi important. Je travaille ici depuis trois ans et je n'ai jamais fait deux fois la même chose. Il y a toujours un nouveau défi à relever et je travaille toujours avec des personnes différentes, en fonction des projets.

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